Avis d’expert
Par Céline Bousquet, Directeur Opérationnel chez Agarik
Selon le cabinet Gartner, le marché du SaaS (Software as a Service) représenterait 22,1 milliards de dollars en 2015 et poursuivrait sa formidable expansion en entraînant avec lui les autres pans du Cloud, IaaS (Infrastructure as a Service) et PaaS (Platform as a Service).
Les éditeurs sont donc au cœur de la transformation de l’IT, du passage du capex à l’opex, du propriétaire au locatif. Conscients de la nécessité d’adapter leur propre modèle pour accompagner ces évolutions et poursuivre leur croissance, certains éditeurs s’interrogent encore, l’étape Cloud est certes nécessaire à leur essor mais quel sera l’impact du changement sur les systèmes actuels ? D’autres, les derniers arrivants sont nés dans ce monde en mouvement et ont délivré, de fait, dès leur naissance un modèle SaaS. Et quand le créneau de leur solution est porteur, ils prennent très vite des parts de marchés et attaquent sérieusement leurs ainés.
S’il est d’usage de revenir sur les bénéfices du modèle pour l’utilisateur final (accès simplifié, paiement à l’utilisateur, souplesse d’usage… ), nous préfèrerons nous pencher ici sur l’intérêt du modèle pour l’éditeur et sur les voies lui permettant d’y accéder sereinement.
Installation rapide, process d’achat accéléré, accès direct aux directions métiers, l’éditeur a compris l’intérêt à disposer de ce modèle pour ses clients, alla nt jusqu’à une question de survie de son activité dans certains cas. Pour bénéficier de ces nouvelles règles du jeu il doit maîtriser selon nous 3 points :
- S’appuyer sur un fournisseur s’adaptant à son nouveau modèle économique
- Si l’éditeur est sur un modèle « On premise », parvenir à délivrer un modèle SaaS en limitant les re-développements applicatifs
- Garantir la haute disponibilité et la sécurité de ses applications pour les utilisateurs finaux
Quelles solutions ?
Les clients de l’éditeur lui demandent de facturer son logiciel à l’utilisateur ou à la tâche, alors pourquoi le fournisseur d’infrastructure ne ferait-il pas de même ? Nous conseillons donc à l’éditeur de s’engager avec son hébergeur dans une relation partenariale où la compréhension du business model doit être moteur de la relation.
Des plateformes cloud peuvent être architecturées de telles sortes à supporter les exigences du monde applicatif. Les acteurs de niches sauront apporter une meilleure adaptation technique.
Enfin la disponibilité et la sécurité sont des engagements que prendra votre hebergeur – infogérant. Parmi les points à contrôler : le 24×7 de ses équipes (sur site ou simple astreinte ? ) et le niveau de ses certifications, l’ISO 27001 par exemple vous garantira ses bonnes pratiques en terme de sécurité.
Chez Agarik nous accompagnons les éditeurs dans la transformation de leur business model, comme la société One2Team, éditeur de logiciel de gestion de grands projets avec qui nous travaillons depuis 2004. Lorsqu’en 2008 One2Team décide de passer des licences traditionnelles au SaaS, la relation partenariale est indispensable à cette transformation. Aujourd’hui le pari est réussi puisque One2Team outille pour plus de 7 milliards d’euros (Budget cumulé des projets outillés) et compte plus d’une dizaine de milliers d’utilisateurs en France et en Europe.
Quant à la société TalentSoft, leader européen de la Gestion Intégrée des Talents et des Compétences en SaaS, c’est en 2012 que la société complète son offre, optimisée par le Cloud en hébergeant sa solution sur le PaaS d’Agarik. Joël Bentilola, directeur technique de TalentSoft explique : « Le Cloud Computing représente un réel avantage compétitif. Grâce à la plateforme Agarik, nous pouvons proposer des solutions combinant Cloud public et privé, conformément aux plus hauts niveaux des standards de sécurité ». Aujourd’hui, plus de 2 millions d’utilisateurs et 10 millions de candidats sont connectés à TalentSoft à travers le monde.
En savoir plus sur les services Agarik pour les éditeurs.